pour en faire une priorité stratégique dans toute l’entreprise, avec l’appui sans réserve des dirigeants.
Bien que l’IA influe déjà sur nos modes de vie et nos méthodes de travail, la majorité des entreprises sont encore loin d’exploiter tout son potentiel.
Une étude Accenture révèle qu’à l’échelle mondiale, seules 12% des entreprises capitalisent sur l’IA pour booster leur croissance et leurs résultats.
Ces « champions de l’IA » affichent une croissance jusqu’à 50% supérieure à celle de leurs pairs, qu’ils distancent aussi en matière d’expérience client et de développement durable.
Ces entreprises se démarquent par leurs performances élevées dans 5 domaines, – et ce, en définissant une IA responsable, dès le départ.
Dans un grand nombre de secteurs, des entreprises s’appuient sur l’IA – et y investissent – pour améliorer le service client, gagner en efficience, autonomiser les équipes, et plus encore. Mais malgré un essor qui ne se dément pas, lorsqu’il s’agit d’exploiter tout le potentiel de l’IA et d’optimiser leurs investissements, la grande majorité des entreprises ne font qu’en effleurer la surface.
En 2021, parmi les 2 000 plus grandes entreprises mondiales (par capitalisation boursière), celles qui abordaient l’IA lors de la présentation de leurs résultats (earning calls) avaient 61% plus de chances de voir augmenter le cours de l’action de leur entreprise, contre 23% en 2018. Cependant, selon une étude menée par Accenture auprès d’environ 1 200 entreprises, seules 12% d’entre elles ont suffisamment fait progresser la maturité de l’IA pour booster leur croissance et leur transformation. En moyenne, chez ces « champions de l’IA », près de 30% du chiffre d’affaires total est imputable à l’IA. Même avant la pandémie (2019), ces derniers généraient en moyenne une croissance supérieure de 50% à celle de leurs pairs. Et ce n’est pas tout : ils surclassent aussi la concurrence en matière d’expérience client et de développement durable.
Selon nos modèles de machine learning, la part de « champions de l’IA » va s’envoler, pour passer de 12% aujourd’hui à 27% d’ici à 2024, soit plus du double. Pour résumer, les entreprises n’ont plus d’autre choix que de passer à l’action pour faire progresser leur maturité en IA. Un défi, mais aussi une formidable opportunité pour l’ensemble des secteurs, des entreprises et des dirigeants.
Selon nos prévisions, le nombre de « champions de l’IA» va s’envoler, pour passer de 12% aujourd’hui à 27% d’ici à 2024, soit plus du double.
S’il existe bel et bien une science de l’IA, notre étude démontre aussi que la maturité de l’IA est tout un art. Faire passer l’IA de la pratique à la performance nécessite de la détermination et de l’engagement. Voici les cinq leçons que nous enseignent les champions de l’IA :
dans les talents – acquisition, recrutement et mise à niveau des compétences – pour capitaliser au mieux sur vos investissements dans l’IA.
des outils aux équipes, afin de créer les capacités indispensables pour passer à l’échelle.
et ce, dès le départ.
à long et à court-terme.
Notre étude révèle que la maturité de l’IA implique la maîtrise d’un ensemble de capacités clés qui, lorsqu’elles sont associées habilement, procurent à l’entreprise un avantage concurrentiel considérable. Loin de se limiter aux données et à l’IA, ces capacités concernent aussi la stratégie d’entreprise, sa culture et ses talents. Ce qui définit les champions de l’IA, ce n’est pas le degré de sophistication de l’une ou l’autre de ces capacités en particulier, mais leurs forces conjuguées dans tous les domaines.
Résultat : ces entreprises peuvent élargir le champ des possibles. Elles déploient des solutions d’IA pour résoudre des problèmes, détecter des opportunités et distancer la concurrence.
Dans un récent rapport intitulé « La maturité de l’IA est tout un art », Accenture identifie un petit groupe d’entreprises ultraperformantes (12%) qui capitalisent sur l’IA pour booster la croissance de leur chiffre d’affaires de 50%, tout en surclassant la concurrence en matière d’expérience client (CX), mais aussi d’indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Le plus grand obstacle réside dans la complexité du déploiement responsable de l’IA – un processus qui implique différents acteurs et qui intervient à l’échelle de toute l’entreprise et de tout l’écosystème. Selon notre enquête, 70% des participants ne disposent pas d’un modèle de gouvernance de l’IA responsable totalement opérationnel et intégré.
Questions clés :
- Dans quelle mesure votre plateforme cloud et votre stratégie technologique soutiennent-elles votre stratégie d’IA ?
- Avez-vous mis en place une plateforme de données efficace d’un bout à l’autre de l’entreprise, ainsi que de solides pratiques de gestion et de gouvernance, qui répondent aux besoins métier ?
- Employez-vous efficacement les équipes de data science et de machine learning tout au long du cycle de développement de l’IA ?
Questions clés :
- Dans quelle mesure votre plateforme cloud et votre stratégie technologique soutiennent-elles votre stratégie d’IA ?
- Avez-vous mis en place une plateforme de données efficace d’un bout à l’autre de l’entreprise, ainsi que de solides pratiques de gestion et de gouvernance, qui répondent aux besoins métier ?
- Employez-vous efficacement les équipes de data science et de machine learning tout au long du cycle de développement de l’IA ?
des entreprises ont mis en place un cadre de gouvernance
ont défini un cadre de gestion des risques liés à l’IA
ont commencé à implémenter des outils et des méthodes de réduction des risques
Notre étude démontre que les entreprises sont généralement sensibilisées à la question de la réglementation de l’IA et qu’elles sont bien informées.
- La quasi totalité des personnes interrogées (97%) pensent que la réglementation les affectera dans une certaine mesure.
- 95% d’entre elles estiment qu’au moins une partie de leur activité sera affectée, particulièrement par les réglementations proposées par l’UE.
- 43% des participants pensent que cela renforcera leur capacité à industrialiser l’IA pour la déployer à grande échelle.
- 36% d’entre eux estiment que cela leur offrira un avantage concurrentiel et de différenciation.
- 41% d’entre eux pensent que cela peut les aider à attirer et retenir les talents.